Reprise du travail après un arrêt prolongé

Comment reprendre le travail sans risque ?

Je créé cet article en pensant au dé-confinement, mais cela s’applique aussi bien à tout équidé ayant été arrêté pendant une longue période. En effet, cela fait presque deux mois maintenant que votre cheval ou poney a une baisse d’activité, ou bien même un arrêt complet du travail. La reprise se doit donc d’être progressive !

Suite à un arrêt de plus de 3 semaines on peut observer :

  • Une perte de masse musculaire
  • Une perte de souplesse du corps (muscles, tendons, ligaments, fascias)
  • Une baisse d’endurance (essoufflement, fréquence cardiaque plus élevée et plus rapidement, fatigue musculaire)

La reprise progressive est donc importante pour votre animal – pour vous aussi ! – pour limiter le risque de blessure plus ou moins grave. Les risques de blessure étant : myosite, élongation, contracture, sciatique, tendinite/desmite…

On dit pour 1 mois d’arrêt = 1 mois de rééducation, 2 mois d’arrêt = 2 mois de rééducation…

En fonction de la condition physique de votre équidé, de sa discipline sportive, de la durée de son arrêt, de ses conditions de vie pendant l’arrêt (pré/box), …, la reprise du travail peut se faire de différentes manières. On peut quand même donner une sorte de protocole de reprise du travail assez général, pour rééduquer le corps de votre cheval/poney.

Tout d’abord, pourquoi ne pas favoriser une première séance de longe ? Sans enrênements pour commencer, puis avec des élastiques pour orienter gentiment si besoin.

Travailler votre équidé au pas, pour l’échauffer et l’assouplir progressivement, tout en lui réapprenant à vous écouter, à se concentrer dans le travail.

Tout d’abord, favoriser des séances courtes, pour ne pas fatiguer son mental et son corps. Pensez aux courbatures qu’il aura après ça !

Lorsque vous remonterez sur votre animal pensez de nouveau à favoriser le travail au pas, avec un long échauffement pour ré-habituer son dos à votre poids. Travaillez en harmonie avec lui, ne lui en demandez pas trop. Vous pourrez ensuite le détendre un peu au galop pour favoriser le mouvement de flexion-extension de sa ligne du dessus et travailler son souffle. Le trot sera l’allure à incorporer en dernier dans vos séances.

La durée et la fréquence des séances de travail sont à augmenter progressivement.

Chaque individu à une capacité de récupération différente, vous êtes le plus à même de savoir comment se sent votre poney/cheval, le tout étant d’éviter le coup de sang !


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